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Petit-fils d'un Maréchal des camps et armées du Roy originaire de Bretagne, Joseph Charles "Maurice" de Coëtlosquet naît à Metz, en Moselle, le 1er avril 1836. Il épouse Marie Deguerre le 2 juin 1874.

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Sa mère Anne caroline de Wendel, décédée très jeune, lui assure une confortable fortune.

 

Le vicomte de Coëtlosquet consacra une grande partie de sa fortune aux œuvres de charité de la cité messine, surtout après l'annexion de la ville par l'Allemagne. Considéré par ses pairs comme un patriote bienfaiteur, il décéda à Rambervillers, le 19 mars 1904.

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Connu pour son soutien constant au développement de l’action sociale et éducative messine par des œuvres privées, Maurice de Coëtlosquet, très attaché à la France, a résisté comme il a pu aux effets de l’annexion de la Moselle à l’Allemagne après la défaite de 1870. Beaucoup de propriétaires
avaient alors quitté Metz annexée pour rejoindre la France. Pour éviter que des bâtiments ainsi rendus vacants ne soient achetés par des Allemands et fassent l’objet d’une spéculation foncière, il a fait l’acquisition entre 1871 et 1873 de plusieurs immeubles de la ville pour les donner à des œuvres de bienfaisance.

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C’est ainsi que Maurice de Coëtlosquet se rendit propriétaire du 3 rue des Trinitaires et des 3,5 et 7 rue de la Glacière pour y fonder une école d’enseignement ménager pour jeunes filles et une école de garçons.

Par la suite ces deux ensembles ont été fusionnés et donnés aux sœurs de
Sainte-Chrétienne (association Notre-Dame). Depuis cette date, ces bâtiments ont une destination à visée socioéducative. L'association Carrefour s’y installera, d’abord en location, en mai 1951.

Le projet d’urbanisme pour la reconstruction et le développement de Metz, dans les années 1950 – 1960, prévoyait la destruction des « vieux quartiers » pour créer de nouveaux ensembles urbains (Pontiffroy, rue Saint-Ferroy) ou pour créer une voie rapide le long de la Moselle (rue des Trinitaires notamment).

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Ce projet fut stoppé en 1971 sous l’impulsion de Jean-Marie Pelt, alors adjoint au nouveau maire de Metz. Cet arrêt laissa, du coup, la rue des Trinitaires
sans projet précis alors que la ville avait déjà fait l’acquisition des immeubles voués à la destruction et laissés à l’abandon.

 

Pour redonner vie au quartier, le Conseil municipal décida, en mars 1975, de céder à l’association Carrefour les immeubles communaux sis au 5 et 7 rue des Trinitaires pour un franc symbolique. En même temps, l’OPHLM de Metz, devenu propriétaire en 1974 du n° 3 et des 1-7 de la rue de la Glacière, céda les bâtiments et sollicita Carrefour pour que l’association achète cet ensemble qu’elle occupait alors en tant que locataire.
C’est en juin 1981 que l’acte de vente fut signé et que Carrefour devint propriétaire des bâtiments pour une somme en relation avec les possibilités financières de l’association.

Maurice du Coëtlosquet

(1836 - 1904)

Un patriote bienfaiteur
de l'action sociale locale

La vocation sociale et socioéducative du 3 rue des Trinitaires et
des numéros 3 à 7 de la rue de la Glacière est due à la
volonté et à la générosité du vicomte Maurice de Coëtlosquet. Entre 1871 et 1873, il rassembla ces différentes bâtiments résidentiels en un ensemble dédié à l'éducation des jeunes.

 Maurice du Coëtlosquet

Entrée du 3 rue des Trinitaires

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