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Rue de la Glacière

Cette rue tire son nom de la glacière qui existait dans la vaste cave de la maison du n° 5.

 

La commission des hospices de Metz y faisait rentrer chaque hiver l'approvisionnement de glace nécessaire pour la cuisine des repas des malades pauvres. Les blocs de glace étaient prélevés dans la Moselle gelée.

Cette maison fait aujourd'hui partie du patrimoine de l'association Carrefour. L'entrée se fait aujourd'hui par le 3 de la rue des Trinitaires.

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L'histoire des glacières 

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Dès le XVIe siècle, se développe chez les puissants la mode et le subtil raffinement de consommer glaces et sorbets durant la période estivale. Pour ce faire, l'on recueille au plus froid de l'hiver la glace naturelle des étangs et rivières, puis on la transporte et on la stocke dans de petits édicules souterrains hermétiquement fermés à la manière d'une carafe isotherme. C'est ce que l'on appelle une glacière. 

Ces réservoirs à glace se caractérisent par une ouverture souvent au ras du sol et située face au nord. Un court tunnel, parfois muni d'un sas, descend ensuite en pente douce vers la réserve de glace proprement dite. Tout cet ensemble admirablement appareillé est recouvert d'une petite butte de terre boisée pour bien conserver la fraîcheur, ce qui confère à ces petits monuments la juste appellation de glacières tumulus. 

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C'est l'apparition du courant électrique et la fabrication des premiers congélateurs artificiels à partir de 1850 qui sonnent le glas de ces glacières.

 

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Rue des Trinitaires

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Vue arrière du 5 rue de la Glacière. Les réserves de glace se trouvaient dans le sous-sol de cet immeuble.

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Travaux d'aménagement dans une des anciennes glacières

Une des anciennes glacières transformée en salle de sport pour les résidents de l'association Carrefour.

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Source : Dictionnaire des arts et manufactures (Paris 1854)

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