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Petites histoires, grands immeubles

Hôtel Malherbe

20 - 22, en Nexirue

André Muel était-il un plagiaire ? (2/2)

L'immeuble qui se dresse au 28 place Saint-Georges à Paris est célèbre pour avoir été la demeure de Thérèse Lachmann, plus connue sous le nom de la Marquise de Païva.

C'est une oeuvre de l'’architecte Edouard Renaud. Elle est ordonnée de manière classique avec trois niveaux et sept travées.

La travée centrale est la plus ornée, ainsi, la fenêtre du centre, au premier étage, est prise en écrin entre deux statues, la Sagesse et l’Abondance, toutes deux réfugiées dans des niches en coquillage. Les pilastres soutenant les voûtes en anse de panier sont très ouvragés et présentent l’un des plus beaux exemples de style troubadour à Paris. Le luxe de cette décoration en faisait l’une des plus chères de Paris.

Le 5 juin 1851, Thérèse Lachman épouse un noble portugais, Albino Francisco, marquis de Païva Araújo. Il lui offre l'hôtel au 28 place Saint-Georges, construit en 1840. Elle y réside jusqu'en 1852, date où elle rejoint le somptueux hôtel qu'elle fit construire sur les Champs Élysées, après avoir divorcé de Païva Araújo. Mais le n°28 ne cessera pas pour autant d'accueillir des personnalités aux destins hors normes, quoique dans des registres très différents. S'y installeront ainsi, de 1873 à 1875, un agent de change jeune marié, le futur peintre Paul Gauguin, puis, en 1929, l'escroc de génie Georges Stavisky

28 Place Saint-Georges (Photos de Jacques Mossot, Structurae)
20-22 en Nexirue

© 2016 Muel-Fecit. Créé avec Wix.com

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